Question épineuse, presque tabou que celle de la violence des femmes.
La militante féministe Iréné souligne dans son livre La terreur féminisme que l’un des arguments des féministes consiste souvent à dire que « le féminisme n’a jamais tué personne ». Livrant une réflexion sur la violence et les femmes qui en ont fait usage, elle dément cette affirmation.
Comment la violence des femmes a-t-elle été individualisée et pathologisée, conduisant notamment en France à des internements psychiatriques, tandis que celle d’autres groupes sociaux a été politisée et a conduit à des mobilisations (notamment les ouvriers) ?
Pourquoi et comment les femmes combattantes, cheffes d’armées et de lutte, ont été effacées de l’histoire de sorte que les femmes de nos jours ignorent largement leurs existences ?
L’argument pacifiste est-il un moyen pour le système patriarcal de se maintenir et de prévenir une révolte ?
La violence est-elle nécessaire au renversement des systèmes de domination, surtout lorsqu’on voit l’inefficacité de mesures étatiques peu ambitieuses ?
1/ Le livre Penser la violence des femmes, sous la direction de Coline Cardi, Geneviève Pruvost, 2012, éditions La Découverte
2/ L’essai La terreur féministe - petit éloge du féminisme extrémiste, Irene, 2021, éditions Divergences
La terreur féministe - Petit éloge du féminisme extrémiste
La terreur féministe. Petit éloge du féminisme extrémiste - Fiche focus
3/ Le livre De la violence et des femmes, dirigé par Cécile Dauphin et Arlette Farge, 1997, Albin Michel
4/ Le livre collectif Combattantes, une histoire de la violence féminine en Occident, dirigé par Martial Poirson, 2020, Seuil
Combattantes, une histoire de la violence féminine en Occident
5/ L’épisode Les femmes contre-attaquent, Un podcast à soi, par Charlotte Bienaime, Arte radio