Quels sont les liens entre l’exploitation de la terre, des territoires, et celles des corps des femmes par le capitalisme extractiviste ?
Ce mouvement est né dans les années 1970 aux États-Unis, en particulier de l’articulation entre les mouvements féministe et écologique.
Par nature, l’écoféminisme est anticapitaliste. Il est aussi lié à la compréhension des conséquences de la mondialisation et des traités de libre-échange pour les pays du sud mais plus généralement pour les sociétés humaines.
"Le capitalisme consacre en parallèle la destruction généralisée de la nature. Dans The Death of Nature (1980), l’historienne des idées et philosophe américaine Carolyn Merchant rappelle qu’avant la modernité, le charbon n’est prélevé qu’en toutes petites quantités, parce que le sous-sol était considéré comme un ventre précieux et sacré. Mais cette vision de la nature a été progressivement défaite par les philosophes, poètes et hommes de science au cours des XVIe et XVIIe siècles en parallèle d’un changement de comportement effectif à son égard." Emilie Hache (entretien Reporterre)
Attention toutefois à ne pas réduire la richesse et la diversité d’un courant pluriel, qui a évolué dans le temps et comporte de nombreuses branches.
3/ Le livre Reclaim. Recueil de textes écoféministes, Emilie Hache, 2016, Editions Cambourakis
Reclaim - recueil de textes écoféministes
4/ Le livre Des Paillettes sur le compost - Ecoféminismes au quotidien, Myriam Bahaffou, 2022, Le Passager Clandestin
Des Paillettes sur le compost - Écoféminismes au quotidien
5/ Le livre La subsistance. Une perspective écoféministe, Maria Mies, Veronika Bennholdt, 2023, La Lenteur
La subsistance. Une perspective écoféministe
6/ Le livre Faire partie du monde - Réflexions écoféministes, Catherine Beau-Ferron, Marie-Anne Casselot, Élise Desaulniers, Ellen Gabriel, Céline Hequet, Anna Kruzynski, Jacinthe Leblanc, Valérie Lefebvre-Faucher, Pattie O'Green et Maude Prud'homme, 2017, éditions du remu-ménage
Faire partie du monde - Réflexions écoféministes