A propos des autrices AWARE :
A propos du podcast :
Le podcast « Les grandes dames de l’art » donne la parole aux artistes femmes du XXe siècle. Elles parlent de leur œuvre, de leur vie, du monde qui les entoure et de leurs conquêtes. Partons à la recherche de leur présence, de leurs secrets. Retrouvons l’histoire cachée des artistes femmes, à partir de leurs voix.
« Les grandes dames de l’art » est une série de podcasts produite par AWARE : Archives of Women Artists, Research and Exhibitions, en partenariat avec l’Institut national de l’audiovisuel, avec le soutien de la Maison Veuve Clicquot et la délégation à la transmission des savoirs et à la démocratisation culturelle du ministère de la Culture.
Episodes :
Episode 1. Niki de Saint Phalle
Le premier épisode du podcast Les grandes dames de l’art a pour sujet la sculpture. On a longtemps pensé qu’elle était une technique réservée aux hommes. Les femmes s’y sont aventurées, se sont mesurées à l’échelle monumentale, et ont même pour certaines conquis l’espace public. D’ailleurs, Niki de Saint Phalle, l’une des artistes femmes les plus connues du XXe siècle est une sculptrice. Elle s’est revendiquée comme telle, et sa fierté est d’avoir justement imposé des femmes dans la rue : ses Nanas.
Episode 2. Germaine Richier
Après l'épisode consacré à Niki de Saint Phalle, nous aimerions vous faire découvrir la voix singulière de Germaine Richier, grande sculptrice de la seconde moitié du XXème siècle. Sa courte carrière a duré à peine plus de 25 ans, de 1933 à 1959 ; pourtant c’est l’une des rares femmes à avoir rencontré un succès international et ce très tôt, dans les années 1940-1950. C’est aussi la première femme à bénéficier d’une rétrospective au Musée national d’art moderne en 1956.
Episode 3. Louise Bourgeois
On a longtemps pensé que la sculpture était réservée aux hommes, pourtant les artistes femmes les plus connues, les plus populaires du XXème siècle sont des sculptrices : Camille Claudel, Niki de Saint Phalle, Germaine Richier et la formidable œuvre de Louise Bourgeois. Quelle forte personnalité, quel sens de l’humour et quel esprit ! Voilà ce que nous voudrions vous faire découvrir de cette artiste extraordinaire, qui a travaillé si longtemps sans reconnaissance, dans l’ombre, et qui pourtant n’en a gardé aucune amertume.
Episode 4. Maria Helena Vieira da Silva
Jusque très récemment, on a cru que l’abstraction avait été inventée par les hommes artistes, et essentiellement travaillée par eux. Pourtant lorsqu’on se penche sur ce courant, on découvre le contraire : de très nombreuses femmes ont renoncé à la figuration, comme les collègues hommes de leur époque, et investi chacune à leur manière ce vaste continent de l’art. Vieira da Silva est l’une d’entre elles, dont l’histoire est assez extraordinaire car son travail a été reconnu très tôt, dès l’âge de 40 ans. Elle a reçu de nombreux prix, dont le Grand Prix National des Arts en 1966, puis la Légion d’honneur en 1979. Ses œuvres ont été exposées dans le monde entier et se trouvent aujourd’hui aussi bien à New York dans les collections du Guggenheim, qu’à Londres à la Tate Moderne, et qu'à Paris au Centre Pompidou. Bref, Maria Helena Vieira da Silva est une des rares femmes a avoir connu la célébrité de son vivant.
Episode 5. Anna-Eva Bergman
Suite à l’épisode consacré à Maria Helena Vieira da Silva, nous aimerions continuer à vous faire découvrir une histoire de l’abstraction au féminin. Anna Eva Bergman, née en 1909 en Norvège et morte en 1987, est exemplaire dans sa force et sa singularité : elle a été une peintre figurative puis abstraite, tout en refusant l’ »expression d’art abstrait. Elle préfère dire de son travail qu’il s’agit d’un art non figuratif, et aime parler de l’art d’abstraire
De 1920 à 1940 sa peinture est peuplée de personnages cocasses ou sombres lorsqu’il s’agit de commenter l’occupation de la Norvège par les armées allemandes. Elle peint également des paysages urbains. Puis à la fin des années 40, elle bascule vers l’abstraction, mais son œuvre se construit toujours à partir de formes identifiables, issues de la nature ou de la mythologie scandinave.
Episode 6. Aurelie Nemours
Après les épisodes consacrés à Maria Helena Vieira da Silva et à Ana Eva Bergman, nous aimerions vous faire découvrir une troisième femme peintre pionnière de l’abstraction. Aurélie Nemours, née en 1910 à Paris et morte en 2005, brille par la radicalité de son parcours. Vous allez entendre sa voix aussi abstraite et radicale que sa peinture. En quelques mots, Nemours a revolutionné l’abstraction géométrique, en imposant des formes simples, des couleurs en aplat, et souvent réduit tout au noir et blanc. Elle choisit la ligne horizontale et verticale et délaisse donc les diagonales et courbes. Elle travaille en série, qu’elle appelle des familles ; on en compte 22 dans son catalogue raisonné.