Introduction

En 2019, à Marseille, puis à Paris, puis sur tout le territoire français et dans des grandes villes européennes, américaines et africaines, naissent les collectifs de collages.

La démarche est double.

La mission première des collectifs : coller les noms des victimes de féminicides pour leur rendre hommage et que leurs noms ne soient pas oubliés, dénoncer les violences sexistes et sexuelles, l’inaction des gouvernements. Petit à petit, la lutte s’étend et les slogans deviennent de plus en plus variés et dénoncent la crise climatique, le racisme systémique, l’homophobie, la transphobie etc. Montrer l’invisible. Mettre sous les yeux de tous, les horreurs commises dans l’impunité.

La deuxième mission des collectifs, c’est de se réapproprier l’espace public. La rue, la nuit. Les collectifs sont organisés de manière horizontale, en non-mixité ou en non-mixité choisie. C’est une manière de se réapproprier collectivement la ville.

Même si les sujets sont durs et que les colleur.euse.s courent un risque car ces actions bien que souvent tolérées ne sont pas légales, ces nuits sont joyeuses.

S’organiser, se rassembler, lutter ensemble, sentir la puissance du collectif, résister ensemble, c’est ce qui anime les militantes de tous les horizons, engagées dans ce mouvement des collages.

Les ressources

1/ Le livre collectif Notre colère sur vos murs, Collages Féminicides Paris, 2021, Denoël

Notre colère sur vos murs

2/ Le documentaire Riposte féministe, réalisé par Marie Perennès et Simon Depardon, 2022

Risposte féministe

3/ L’épisode 89 « Notre colère sur vos murs » du podcast « La Poudre » par Lauren Bastide, produit par Nouvelles Ecoutes

4/ Le documentaire « Papa il a tué maman : la révolte des Collages Féminicides »

"PAPA IL A TUÉ MAMAN" : la révolte des Collages Féminicides

Pour aller plus loin

Les collectifs collages féminicides sur tout le territoire français et à l’étranger en Espagne, Allemagne, Italie, Portugal, Royaume-Uni, Suisse, Pays-Bas, Mexico, Montréal, Tunis, etc.