Extraits et citations :

Quatrième de couverture :

“A partir de nombreuses sources anglo-saxonnes peu accessibles en France, des travaux européens et arabes, ainsi que de son carnet d'adresse personnel de femme, palestinienne et artiste, Norma Marcos retrace l'histoire du mouvement féministe en Palestine. Depuis la première association des femmes palestiniennes créée en 1903 par des chrétiennes de familles aisées ou de la classe moyenne à titre caritatif, elle poursuit dans les années 20 avec les mouvements plus politiques influencés par le nationalisme arabe naissant jusqu'aux négociations de paix bloquées entre l'Etat israélien et l'Autorité palestinienne aujourd'hui avec les débats sur la place des femmes dans la société palestinienne. Elle aborde ensuite, sous forme de portraits intimistes de femmes emblématiques, des parcours de personnalités marquantes du mouvement des femmes, toutes issues des grandes familles. Elle se penche ensuite sur des parcours de vie de femmes de milieux plus populaires avant de développer une étude sur l'image de la femme dans la littérature, l'art et l'imaginaire culturel en Palestine, auquel se réfère l'engagement politique et social de toutes ces femmes. Celles-ci sont souvent prises sous une double contrainte : celle de l'occupation israélienne comme celle d'une société qui garde ses archaïsmes, lesquelles interagissent entre elles ainsi qu'avec celles de la mondialisation.”

Contexte :

Les mouvements féministes en Palestine sont nés en 1903, avec la première association caritative de chrétiennes aisées. En 2012, cinq des ministres du gouvernement palestinien de Cisjordanie sont des femmes. Si la politisation du mouvement est à son apogée sous l’influence du nationalisme arabe, il ne parvient pas à mener de front la lutte contre l’occupation et bataille pour les droits des femmes.

Structure :

Portraits de femmes: Samiha Khalil, femme politique candidate contre Yasser Arafat et fondatrice de l'association " Ina-ash el Usra " ; Rima Nasir Tarasi, musicienne et fondatrice du Conservatoire de musique ; May Sayegh, poétesse engagée et femme d'action politique pour la Palestine et pour la femme ; Zahira Kamal, femme politique dans les arcanes des négociations de paix ; Souad Amiry, architecte, fondatrice du Centre de conservation du patrimoine Riwaq et auteur de " Capuccino à Ramallah " (Stock, 2004).

Analyse :

A propos de l’autrice Norma Marcos :

Norma Marcos, réalisatrice née à Bethléem, vit entre Paris, New York et sa ville natale. En 1994, elle signe « L’Espoir voilé », documentaire sur des femmes de Palestine, diffusé sur une dizaine de chaînes de télévisions européennes. Lauréate de plusieurs prix internationaux (Fondation Umverteilen, Villa Médicis hors les murs, Grand prix du meilleur scénariste…), elle est présente sur de nombreux festivals internationaux. Elle réalise le court métrage de fiction « Wahdon » (2012) et de nombreux documentaires comme « Fragments d’une Palestine perdue » (2011).

Sources :

Pour aller plus loin:

L’Espoir voilé, Norma Marcos, 1994 (documentaire)

Norma Marcos : Le désespoir voilé. Femmes et féministes de Palestine - Ghaïss Jasser - Nouvelles Questions Féministes 2016/2 (Vol. 35), pages 116 à 124

Le livre Palestine. Un féminisme de libération, Nada Elia, 2024, Editions du remu-ménage

Féminismes palestiniens