Extraits et citations :
"La faute ne réside pas dans nos étoiles, nos hormones, nos cycles menstruels ou nos espaces internes vides, mais dans nos institutions et notre éducation."
« Les femmes sont-elles capables de création à l’égal des hommes ou leur nature féminine les conditionnent-elle à un rôle mineur ? »
« La présence de femmes artistes est déjà attestée dans les ateliers du Moyen-Age et de nombreux exemples de femmes associées en particuliers aux travaux de leur pères, frères et époux jalonnent les XVIe et XVIIe siècle. A la fin du XVIIIe siècle, les femmes accèdent à une plus grande visibilité et à une liberté croissante. » Sabine Cazenave, conservatrice en chef peinture et Scarlet Reliquet, responsable de programmation cours, colloques et conférences
« Je n’étonnerai personne en disant que les femmes sont exclues de l’Ecole des beaux-arts comme elles le sont de presque partout. […] ce qu’il nous faut, c’est la possibilité de travailler comme les hommes et de ne pas avoir à exécuter des tours de force pour en arriver à avoir ce que les hommes ont tout simplement. » Marie Barshkirtseff
Quatrième de couverture :
Plusieurs essais, rédigés à partir de 1969, qui abordent les sujets des représentations féminines dans l'art, entre la fin du XVIIIe siècle et le XXe siècle, l'érotisme et les images du féminin dans l'art du XIXe siècle et la question pourquoi n'y a-t-il pas eu de grands artistes femmes. L'auteur identifie l'idéologie dominante sur laquelle repose la place donnée aux femmes.
Essai « Pourquoi n'y a-t-il pas eu de grandes femmes artistes? », dans lequel elle examine les raisons sociétales qui ont empêché les femmes de se faire reconnaître dans le monde de l'art. Publié en 1971 dans ARTnews, un magazine d'arts visuels. Écrit d'un point de vue académique, l'essai est devenu un manifeste pionnier pour le mouvement artistique féministe et l'histoire de l'art féministe.
Contexte :
Structure :
Analyse :
Cet essai déconstruit la façon dont l’histoire de l’art s’y est prise pour naturaliser l’absence de grands artistes femmes.
1870 l’académie Julian ouvre aux femmes
Les critiques d'arts les plus connues au XIXème siècle sont Claire Christine de Charnacé (1849-1912) qui écrit sous le pseudonyme de C.de Sault dans le Temps à partir de 1863 ou encore Marie-Amélie de Montifaud (1849-1912) dans l’Artiste sous le pseudonyme de Marc.
Les sculptrices, dont l’art est considéré comme viril font face à d'innombrables difficultés : Marie d’Orléans, Félicie de Fauveau, Marcello (pseudonyme d’Adèle d’Afry) et Camille Claudel.
A propos de l'autrice Linda Nochlin :
Linda Nochlin est enseignante en histoire de l’art à l’université de Vassar, aux États-Unis.