Extraits et citations :

Quatrième de couverture :

L’antiféminisme n’est pas une tare du passé. En ont récemment témoigné le « Printemps des pères », la « Manif pour tous », l’opposition à la « théorie du genre » ou encore, de manière tragique, l’attentat, à Toronto, d’un homme se réclamant du mouvement des « célibataires involontaires ». Ces phénomènes, pour être compris et combattus, doivent aujourd’hui être situés dans une perspective historique.

En analysant différentes expressions de l’antiféminisme depuis le XIXe siècle, dont celui porté par des femmes, les auteurs réunis autour de Christine Bard démontrent la vitalité historique du combat contre les droits des femmes et ses divers points de contact avec l’homophobie et le racisme. Une attention particulière est portée aux controverses provoquées par le masculinisme, volontiers victimaire, au sujet des « droits des pères » et des violences entre les sexes.

L’ensemble constitue une réponse inédite et nécessaire à un phénomène en pleine expansion.

Contexte :

Structure :

Analyse :

“De Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865) à La Manif pour tous en passant par l’Action française ou les mouvements familialistes-natalistes de l’entre-deux-guerres, les différents chapitres montrent la pluralité de ces contre-mouvements, qui ont la particularité de s’inscrire dans un large spectre politique. Ce livre, qui interroge en creux les ressorts de la domination masculine, a aussi pour ambition d’inciter le monde universitaire à s’intéresser davantage à ce phénomène en pleine expansion.”

A propos des auteurices :

Christine Bard est historienne, spécialiste de l’histoire des femmes et du genre, est professeure d’histoire contemporaine à l’université d’Angers.

Mélissa Blais, sociologue à l’université de Genève.

Francis Dupuis-Déri est politiste à l’université du Québec à Montréal.

Sources :

Pour aller plus loin :

L’article “Christine Bard : « L’antiféminisme fait converger des haines multiples »”, Solène Cordier, 20 mars 2019, Le Monde

Mouvements antiféministes et masculinisme